News from Papillon vendredi 25 Août – Fin de la traversée Açores – Espagne et arrivée à Ribadeo (Galice)

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  • Le 30/08/2017
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  • Dans Açores

Nous sommes le vendredi 25 Août et depuis hier après-midi, nous voyons la côte espagnole. Encore une fois, la traversée depuis les Açores a été plus longue que prévue faute de vent depuis notre départ de Faial et heureusement, notre brave Perkins est au RDV.

L’avantage, c’est qu’on a eu le temps de voir des animaux. Hier des gros dauphins sont venus faire un véritable show à Fleur en sautant dans tous les sens. C’était super.

1 show pour fleur
1 show pour fleur

Nous n’avons pas encore décidé définitivement de notre arrêt sur la côte espagnole, Viveiro ou Gijon, tout dépendra du vent.

Après une belle journée hier à la voile, nous avons remis le moteur en début de nuit, le vent étant plein Est, donc dans notre nez. Avec Papillon, inutile de chercher à tirer des bords pour remonter au vent, c’est donc au moteur que nous allons terminer cette traversée.

Tout va bien jusqu’à 1h du matin au moment du changement de quart, soudain, le moteur toussote et … s’arrête !! OH NON

Éric qui vient de se réveiller regarde de suite l’écoulement de gasoil à la sortie du tank et encore une fois, rien ne coule. On sort tout ce que nous pouvons comme voile, changement de route obligé et force est de constater que, compte tenu de la direction du vent, nous ne pouvons aller ni sur Viveiro, ni sur Gijon ! Les pêcheurs autour de nous doivent se demander qui est ce bateau qui change de direction en permanence.

Finalement, vers 4 heures du mat, Éric et Papa réussissent à mettre au point une arrivée de gasoil parallèle et le moteur redémarre. Le système peut paraître simple : un bidon de gasoil plein au pied du tank dans le bateau pour approvisionner le moteur et un autre vide dans la cale moteur pour récupérer le retour. Super ! Sauf que toutes les 20 minutes, il faut remonter le bidon plein de gasoil de la cale pour le vider dans celui qui est au pied du tank qui s’est bien évidemment vidé entre temps. Au passage, le moteur cale systématiquement ! Quelle galère.
Nous appelons un de nos mécaniciens préférés au petit matin qui nous met sur la voie : c’est la pompe à injection qui fait le plein d’air, raison pour laquelle le moteur cale. Pour redémarrer le moteur, Eric doit donc descendre dans la cale pour desserrer les injecteurs (pour faire sortir l’air), les resserrer, on redémarre, jusqu’à la prochaine fois.

Finalement, nous arrivons à Ribadeo à 15 heures totalement exténués. L’arrivée au ponton est mouvementée puisqu’un fort courant nous balade ; nous oublions de descendre le propulseur d’étrave (merci la fatigue) et nous faisons connaissance avec notre voisin de ponton de manière un peu brutale, 2 chandeliers bien abimés pour lui et pour nous, l’ancre un peu tordue ( !) et une jolie fissure dans la strat.

Le temps de faire un saut chez le mécano local pour faire quelques courses pour le moteur et tout le monde à la sieste. Nous prendrons le temps de visiter le village demain.
Affaire à suivre, bien sûr on vous racontera.
D’ici là, on vous embrasse,

Fleur, Pascale, Papi Michel et Éric

 

 

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